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La santé mentale après un cancer : comment se reconstruire ?

Quand le traitement s’arrête, ce n’est pas toujours la fin du combat. Pour de nombreuses femmes, le véritable défi commence après : celui de se reconstruire mentalement. Car si le cancer marque le corps, il bouleverse aussi profondément l’esprit. Anxiété, fatigue psychologique, peur de la récidive, perte d’identité, isolement social... Ces effets secondaires invisibles sont pourtant bien réels. Et trop souvent sous-estimés. Casiopeea en partenariat avec Santeclair, défendons une approche du soin globale : la santé physique et la santé mentale ne peuvent être dissociées. Se sentir bien dans sa tête est une condition indispensable pour retrouver son énergie, sa confiance et son éequilibre pendant et après la maladie. 

Reconstruction post cancer

Ce que vivent les femmes après le cancer  

Dans son podcast Ma meilleure alliée, le Dr Krishna Clough, chirurgien cancérologue à l’Institut du Sein à Paris, explique que la cicatrisation émotionnelle est aussi importante, et parfois plus longue, que la cicatrisation physique. Le silence émotionnel dans lequel certaines femmes s’enferment après les traitements peut conduire à une forme de sidération : on ne comprend plus son corps, on doute de sa légitimité à “aller bien”. Ce moment de bascule est critique. Il nécessite un espace d’écoute et de reconstruction, à la fois physique et psychologique.

 

L’approche Casiopeea : remettre le corps en mouvement pour apaiser l’esprit

Depuis 10 ans, Casiopeea accompagne les femmes malades ou en rémission avec un fil conducteur : le sport santé. Mais pas n’importe quel sport. Un sport à visage humain, accessible, sans pression de performance.

Le programme “Remise en Selle”, pensé pour celles en cours de traitement ou tout juste sorties du tunnel médical, propose un cadre sécurisé et adapté. À travers des séances de vélo à domicile et des temps de parole réguliers, nous créons un espace dans lequel on peut souffler, bouger, et oser dire ce qu’on traverse.

Ces échanges sont animés par des professionnels de santé et une patiente partenaire formée, Nathalie Millereux. Les participantes parlent librement de sujets souvent tus : la fatigue mentale, la peur du jugement, le regard des proches, la culpabilité de ne pas “avancer plus vite”…

 

Un engagement commun avec Santéclair : penser la santé mentale autrement

Notre partenaire Santéclair agit, lui aussi, pour replacer la santé mentale au cœur des parcours de soins. Grâce à sa plateforme, les bénéficiaires des complémentaires partenaires peuvent accéder facilement à un accompagnement psychologique structuré. Santéclair met à disposition des consultations avec des psychologues en visio entièrement prises en charge, des coachings bien-être et sommeil ou encore , et un service d’orientation vers des professionnels qualifiés en santé mentale. La plateforme MySantéclair permet aussi de détecter des troubles psy ignorés, grâce à l’outil d’analyse de symptômes et d’orientation. Cet outil d’intelligence artificiel, dispositif médical certifié niveau IIa, analyse les symptômes décrits par un assuré, et peut détecter des troubles psy là où l’assuré ne l’aurait pas soupçonné !

« Après les traitements, beaucoup de patients se retrouvent face à un vide : le rythme médical s'allège, les proches pensent que "tout est fini", mais psychologiquement, c'est parfois là que commence une autre épreuve. Anxiété de la récidive, fatigue persistante, perte de repères ou d'identité...la reconstruction nécessite du temps. C'est un processus global qui touche autant le mental que le physique. C'est pour cela que nous soutenons l'association Casiopeea, qui aide les femmes à retrouver confiance, énergie et ancrage grâce au sport. L'activité physique joue un rôle essentiel : elle redonne du pouvoir d'agir, aide à mieux vivre avec son corps et à reprendre goût au collectif. Chez Santéclair, nous en sommes convaincus, et c'est pourquoi nous accompagnons nos bénéficiaires avec différentes solutions du soutien psychologique à la reprise d'activité physique adaptée. » Charlotte Garret, directrice du Lab Innovation chez Santéclair.

Cette complémentarité entre accompagnement digital et soutien communautaire de terrain illustre une nouvelle manière de prendre soin : à la fois accessible, humaine, et adaptée aux besoins des femmes.

 

Santé mentale : une urgence collective

La santé mentale n’est plus un tabou et les femmes en post-cancer sont particulièrement exposées. Elle est devenue, à juste titre, un enjeu national de santé publique. De nombreux rapports, dont celui du Haut Conseil de la santé publique, tirent la sonnette d’alarme : 20 % des Français souffrent de troubles psychiques.  

Les chiffres parlent d’eux-mêmes (1) :  

  • 65 % des Français déclarent souffrir aujourd’hui d’un trouble psychologique,
  • 8 Français sur 10 ont déjà été confrontés à une forme de souffrance mentale,
  • Mais seuls 4 sur 10 ont déjà consulté un professionnel.

Les manifestations les plus fréquentes ?  

Perturbations du sommeil, sentiment d’être déprimé ou sans énergie, crises d’anxiété, isolement, idées noires ou pensées suicidaires. Autant de signaux souvent banalisés, mais qui peuvent s’aggraver s’ils ne sont pas pris en charge.  

Pourquoi ce silence ?  

Parce que 66 % des Français reconnaissent que les troubles psychiques leur font peur, et 41 % estiment qu’il est difficile d’en parler, même à leurs proches. La peur du jugement, le manque d’écoute, ou simplement l’ignorance de ce qu’ils traversent maintiennent des milliers de personnes dans l’ombre.

 

La santé mentale, on en parle enfin

Longtemps reléguée au second plan, la santé mentale s’impose aujourd’hui doucement comme un sujet dans les médias, les débats publics et les politiques de santé.

Ces derniers mois, plusieurs initiatives fortes ont contribué à briser le silence. Sur France Inter, Nicolas Demorand a consacré un épisode de son podcast Les 80 à la dépression. Dans un échange poignant avec son frère, il explore les ressorts intimes d’un mal souvent invisible, qui traverse toutes les sphères sociales et familiales.

À la télévision, la collection documentaire Santé mentale, la fin d’un tabou, diffusée sur France 2, donne la parole à des patients, à leurs proches mais aussi à des soignants. Ce travail collectif met en lumière l’ampleur des enjeux et la nécessité de mieux reconnaître et prendre en charge les troubles psychiques, notamment après une maladie grave.

Ces prises de parole publiques montrent que la santé mentale est l’affaire de tous. Mais elles rappellent aussi qu’en matière de reconstruction après la maladie, les besoins restent importants, et que les solutions doivent être accessibles, concrètes et durables.

 

Aller mieux ne doit jamais être un combat solitaire

Chez Casiopeea, nous sommes convaincues qu’on peut se reconstruire par le sport, la parole et le lien ; Que chaque femme, même fragilisée, peut retrouver une forme de puissance douce en elle. Et que personne ne devrait avoir à se relever seule.

C’est pourquoi nous continuons, aux côtés de partenaires engagés comme Santéclair, à créer des espaces de respiration pour les femmes. Pour qu’après la maladie, il y ait non seulement un “après”… mais un après plein de vie, confiance et motivation.  

 

Soutenez celles qui avancent, vraiment

Chez Casiopeea, nous accompagnons chaque jour des femmes qui, au-delà de la guérison physique, cherchent à se retrouver, se relever et se redéfinir. Nous le faisons avec des outils simples : le sport, l’écoute, la transmission, le lien humain.

Mais pour aller plus loin, nous avons besoin de vous. Votre soutien nous permet de maintenir nos programmes accessibles, de former nos intervenantes, de développer nos actions sur tout le territoire et de faire vivre ce lien qui transforme.

Faire un don à Casiopeea, c’est agir concrètement pour la reconstruction des femmes après la maladie. C’est offrir du souffle, du sens, et de la continuité à celles qui en ont le plus besoin.

Donner à l'association Casiopeea

 

Sources