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Verres à teinte variable : tout comprendre avant de s’équiper

Les verres photochromiques passent du plus clair au plus foncé en fonction de la luminosité du soleil. Il présente non seulement des qualités pratiques évidentes, mais sont aussi un allié de notre santé visuelle… et de notre porte-monnaie. Santéclair vous dit pourquoi.

Avis aux porteurs de lunettes, correctrices ou pas, les verres photochromiques vont vous faire voir la vie autrement. 

De prime abord, ces verres ressemblent comme deux gouttes d’eau à des verres traditionnels. Aussi blancs que ces derniers à l’intérieur, ils se teintent quasi instantanément (15 ou 30 secondes selon la qualité du verre) quand vous sortez en fonction de la luminosité du soleil. Les verres photochromiques vous évitent donc d’être ébloui et protègent votre santé visuelle, en réagissant aux ultraviolets (UV) qu’ils filtrent intégralement… comme une bonne paire de solaires.

Un atout auquel tout porteur de lunettes correctrices est évidemment sensible : plus besoin de jongler entre deux paires ! 

verres teinte variable

Une technologie au service de votre santé

Le photochromique est bien sûr tout à fait indiqué pour les personnes qui travaillent en extérieur ou sont adeptes des activités de plein air : sportifs, agriculteurs ou retraités. Les porteurs de verres progressifs représentent d’ailleurs deux convertis au photochromique sur trois. L’âge de la presbytie favorise une approche pragmatique de l’équipement optique idéal !  

Petit bémol toutefois : tous les verres photochromiques ne se teintent pas derrière un parebrise, car il fait obstacle aux UV et empêche les verres de réagir. Seuls certains photochromiques au top de la technologie peuvent foncer, sans stimulation par les UV, pour éviter aux conducteurs d’être éblouis par temps ensoleillé.

Autre avantage méconnu, les verres photochromiques protègent aussi contre la lumière bleue nocive de nos ordinateurs, tablettes et autres smartphones, devant lesquels nous passons en moyenne près 6 heures chaque jour. Comment est-ce possible ? 

Verres photochromiques : comment ça marche ?

Il faut savoir que les longueurs d’ondes du spectre de la lumière visible s’échelonnent entre 400 et 800 nanomètres (nm). Les plus grandes, les rayons infrarouges, comme les plus petites, les ultraviolets (280-380 nm), UVA (315-380nm) et UVB (280-315 nm) échappent à notre vision.

Mais ces UV, A et B, pénètrent quand même l’œil, passent à travers la cornée jusqu’au cristallin pouvant provoquer de nombreuses pathologies (inflammation de la cornée, conjonctivite, cataracte, cancers oculaires…). Quant à la lumière bleue, dangereuse et présente sur un champ compris entre 380 et 500 nm, elle atteint le cristallin et la rétine favorisant l’apparition de dégénérescence maculaire (DMLA) et de cataracte. Le verre photochromique est une parade efficace à la lumière bleue. Ce verre, à la base un verre organique traditionnel, a été recouvert d’isomères à sa surface. 

Une paire pour tout

Ces molécules ont la propriété de se teinter sous l’effet des UV et de rester ou redevenir claires en leur absence. Elles permettent de filtrer l’ensemble des ondes courtes néfastes à l’œil, y compris celles de la lumière bleue, même lorsque les verres sont clairs. Il est donc inutile quand on achète une paire de lunettes photochromiques d’y ajouter un traitement contre la lumière bleue.

En revanche, un antireflets permet aux verres de s’éclaircir un soupçon plus rapidement et de paraître moins salissants. Les verres à teinte variable existent en plusieurs couleurs, sont esthétiques en toutes circonstances. Ils sont adaptables à quasiment tous les types de vue, toutes les montures et styles de vie. Précaution importante pour les enfants : ils ne doivent pas porter des verres photochromiques en permanence afin de ne pas diminuer leur réflexe pupillaire immature. 

Les photochromiques remboursées

Fini donc les verres à teinte variable de grand-papa, ceux d’aujourd’hui sont des petits bijoux de technologie ! Mais combien pour ces merveilles ?

L’argent c’est le nerf de la guerre et vous devrez jouer les consommateurs avertis. Avant de vous engager dans la bataille des prix, il faut savoir que les verres solaires ne seront bientôt plus remboursés, mais que les verres photochromiques, eux, pourront être pris en charge par votre complémentaires santé en fonction de votre contrat. Notamment grâce à Santéclair qui a participé au combat pour convaincre les pouvoirs publics de revenir sur leur projet d’en interdire également le remboursement par les complémentaires. Une mesure de sauvegarde qui permettra aussi aux personnes n’ayant pas besoin de verres correcteurs de s’équiper de lunettes pour se protéger à la fois des UV et de la lumière bleue. Le photochromique permet d’avoir deux paires de lunettes en une, sans vous priver a priori des offres avantageuses déclinées par les opticiens. 

Suivez le guide, MySantéclair est là

Le traitement photochromique entraîne un surcoût extrêmement variable d’un opticien à l’autre. Tout comme le prix des montures ou des verres dès lors qu’ils ne sont pas encadrés, le prix du traitement peut varier de 40 à plus de 80 euros par verre. Prudence donc.

Ayez le réflexe Santéclair si vous êtes éligible à nos services. Les opticiens partenaires Santéclair vous garantissent le meilleur rapport qualité prix tout au long de l’année pour les montures, les verres et leur traitement. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire établir différents devis. Comparez-les ou utilisez notre service d’analyse de devis en vous connectant à MySantéclair. Avoir à l’œil ces recommandations, vous permettra de préserver à la fois votre capital visuel et votre pouvoir d’achat. 

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Image d'illustration : surowa/Shutterstock.com